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Bien choisir son revêtement de toiture

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Choisir son revêtement de toiture

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Sommaire

Vous avez un projet de construction de maison ou d’extension ? Ce type de travaux nécessite de faire de multiples choix et le revêtement de toiture en fait partie ! Si nous connaissons tous le traditionnel toit en tuiles, il existe bon nombre d’alternatives possibles. Esthétisme, résistance, entretien, prix… De nombreux critères doivent être passés au crible lorsque l’on choisit son revêtement de toiture. Quelles sont les précautions et les contraintes à prendre en compte au moment de choisir entre tuile et ardoise, acier et zinc ? Quels sont les caractéristiques de chaque revêtement ? Quel budget faut-il prévoir ? Nos experts vous répondent dans l’article.

Quelles sont les précautions et les contraintes à prendre en compte dans le choix de son revêtement de toiture ?

Vous avez une idée bien arrêtée sur le revêtement de toiture que vous désirez avoir pour votre maison ou votre extension ? Avant de vous lancer tête baissée dans votre projet et de commencer à faire établir des devis, quelques précautions doivent être observées.

 

Se renseigner sur les règles d’urbanisme en vigueur dans sa commune

Que cela concerne un projet de construction d’une extension ou d’une maison neuve ou bien sa rénovation, le choix du revêtement de toiture ne relève pas du libre arbitre des propriétaires. En effet, avant de fixer votre décision sur un matériau spécifique, il est capital de vous renseigner au préalable sur les règles d’urbanisme en vigueur dans votre commune, consignées dans le PLU (Plan Local d’Urbanisme). Ce document peut en effet vous imposer l’utilisation de certains matériaux ou d’un revêtement bien précis et ce, dans l’optique de préserver une harmonie architecturale. Il faut par conséquent veiller à ce que vos goûts personnels correspondent aux consignes du PLU avant tout.

 

Prendre en considération les contraintes météorologiques de sa région

Il arrive parfois que le PLU n’impose aucune contrainte spécifique pour ce qui est du revêtement de toiture. Néanmoins, il est primordial d’accorder son choix au regard des conditions météorologiques de votre région d’habitation. En effet, le toit est le premier élément exposé aux intempéries et il serait dommage qu’à la première tempête, tout s’envole. Certains matériaux sont plus résistants que d’autres et mieux adaptés aux climats rudes. 

 

Penser aux contraintes techniques liées à la charpente

Étant l’élément qui supporte le revêtement de toiture, il est indispensable de prendre en compte la typologie de charpente dans son choix de matériaux, dans le cadre d’une rénovation de toiture. Pour cela, il est nécessaire de faire des calculs afin d’évaluer le poids de la couverture sur la charpente et d’évaluer les différentes possibilités. 

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Quelles sont les caractéristiques de chaque revêtement de toiture ?

La couverture de toit est l’élément qui subit directement toutes les intempéries et agressions en provenance de l’extérieur. On distingue globalement les couvertures construites via une juxtaposition de petits éléments (tuiles, ardoises, shingle, aluminium, cuivre, zinc…), les couvertures constituées de plusieurs plaques (tôle, fibrociment…) et celles d’un seul tenant (chaume). Il faudra ensuite faire le bon choix pour obtenir une durabilité optimale et un rendu esthétique compatible avec le reste de la maison, en accord avec son budget. Zoom sur les différentes caractéristiques des principaux revêtements de toiture.

 

Le toit en tuiles

Choix traditionnel en France, la tuile en terre cuite séduit par sa couleur allant du rouge au gris en passant par toutes les nuances d’orangés, ainsi que pour sa variété de formes. La réalisation d’une couverture en tuile de terre cuite présente un avantage indéniable. Matériaux naturels, ces tuiles tiennent en effet très bien dans le temps et peuvent donc durer entre 30 et 70 ans, voir même plus d’un siècle. D’autre part, leurs caractéristiques techniques en font de très bons candidats pour assurer la protection de votre charpente. 

Une toiture en tuile de terre cuite résiste bien au vent et aux chocs, et est dotée de propriétés thermiques très intéressantes. Particulièrement adaptée aux conditions climatiques ensoleillées et humides et aux toits à pente légère, la terre cuite est par contre sensible aux grands écarts de température et au gel ne convient pas aux régions froides.

Il existe globalement trois grandes catégories de tuiles qui se différencient les unes des autres par leur mode de raccordement pour assurer l’étanchéité de la couverture : les tuiles canal (pour les toits à très faible pente), les tuiles plates, et les tuiles à emboîtement ou à glissement. Les tuiles à emboîtement aussi appelées tuiles mécaniques sont plus légères et plus faciles à poser. Elles permettent par conséquent de réaliser des économies sur la main d’œuvre, et assurent une étanchéité accrue. Dans tous les cas, le choix du type de tuiles et de son mode de fixation doit tenir compte du cahier des charges imposé. Par exemple, une forte exposition au vent impliquera nécessairement un besoin de clouer, visser ou d’utiliser des crochets pour garantir la bonne fixation de la couverture. La pente de la toiture joue également un rôle important.

toiture en tuile plate

Si les tuiles sont généralement fabriquées en terre cuite, les couvertures en tuiles de béton sont une alternative possible. Elles sont réalisées à l’aide d’un mortier puis subissent un traitement de surface. Le prix d’une toiture en tuile béton est avantageux. Il faudra compter en moyenne une trentaine d’euros au mètre carré. Elles résistent mieux au gel que leurs homologues en terre cuite. En revanche, elles peuvent subir des altérations de leur couleur et des dépôts blanchâtres (on appelle ce phénomène l’efflorescence). 

 

Le toit en ardoise

Présente en abondance au niveau des régions riches en schiste ardoisier dans lesquelles elle était produite, à savoir en Anjou et en Bretagne, l’ardoise s’utilise aujourd’hui un peu partout sur le territoire national. Dotée d’un charme intemporel et d’une grande élégance, on la retrouve sur les toitures de très nombreux bâtiments, y compris historiques. L’ardoise est plus onéreuse que la tuile ce qui lui vaut une réputation de revêtement de prestige. 

L’ardoise est une roche naturelle très résistante, non gélive et non poreuse, dont la qualité est définie par la norme européenne EN 12326-1. Particulièrement adéquate pour des toitures à forte pente, elle présente une durabilité importante pouvant s’étendre de 75 à 150 ans. Contrairement à d’autres matériaux, l’ardoise possède aussi l’avantage de conserver sa couleur avec le temps.

Aucune altération esthétique de la toiture n’est donc à déplorer avec une toiture en ardoise. Par contre, elle nécessite un entretien régulier, mousse et lichen pouvant s’y développer. En fonction de son niveau de qualité, l’ardoise peut également présenter des taches de rouille du fait de la présence de fer (phénomène appelé la pyrite de l’ardoise).

D’un point de vue pratique, la pose des éléments est assez complexe et l’ardoise est un matériau friable. Un professionnel qualifié pourra, outre sa prestation d’une pose garantie, vous conseiller dans le choix d’une ardoise de qualité, et dans la forme à privilégier en fonction du rendu esthétique que vous souhaitez.

La toiture en ardoise

La toiture en ardoise étant assez lourde, il faut prévoir une bonne charpente, capable de résister au poids de la couverture. N’oublions pas qu’en hiver, la neige exerce elle-aussi une force du fait de son poids. Il est donc important de prévoir une charpente suffisamment résistante. Le dimensionnement des supports de couverture doit de ce fait être étudié avec beaucoup de soin. Côté prix et comme évoqué plus haut, l’ardoise est assez chère (mais au vu de sa durabilité, c’est un bon investissement). Comptez 90 à 155€ du m² posé.

 

Le toit en zinc 

Le zinc, résistant et léger, est reconnu pour sa longévité, qui peut atteindre une centaine d'années, contre une trentaine environ pour des tuiles classiques, par exemple. Étanche et facile d'entretien, il n'offre pas un terrain favorable à la mousse. Enfin, en cas de renouvellement, sachez que le zinc est recyclable.

Toiture en  zinc

En termes d’inconvénients, sachez que le zinc, même de bonne qualité, n’a aucun impact sur le confort thermique ou acoustique de votre maison. C’est sa mise en œuvre, le choix du matériau isolant utilisé, et le fait que la couverture soit ventilée qui permettront d'obtenir un confort optimal.

De plus, le zinc n'est pas compatible avec tous les matériaux. Ainsi, vous ne pourrez pas poser du zinc sur une charpente en chêne, ni au contact du béton, de l'acier carbone, du ciment, plâtre, chaux ou encore mortier... Si vous faites réaliser la charpente et le toit en même temps, un spécialiste pourra vous guider afin de choisir des matériaux compatibles.

Enfin, en raison de son faible poids et de ses autres caractéristiques, la réalisation d'une toiture en zinc est complexe : bien la poser représente un véritable enjeu pour la solidité, l'isolation et l'étanchéité de votre toit. Pour la pose du zinc, encore plus que pour celle de nombreux autres matériaux, faire appel à un professionnel tel qu'un ouvrier zingueur s'avère nécessaire.

Les plaques de toit en zinc existent dans différents modèles. Ils se différencient par :

  • L’épaisseur de la plaque. Si votre toit risque les chocs thermiques (en montagne par exemple), choisissez une épaisseur d'au moins 70mm.

  • La longueur de la plaque. Vous pouvez choisir des plaques qui font toute la longueur de la pente de votre toit, ou bien des plaques plus courtes qui pourront être, par exemple, agrafées les unes aux autres. Ce choix pourra dépendre de contraintes techniques ou climatiques propres à votre projet.

  • La largeur de la plaque. La petite largeur (500mm) peut être utilisée partout, tandis que les plus grandes largeurs (650mm), peuvent être inadaptées en région venteuse.

Afin d’éviter une incompatibilité des matériaux, la gouttière et le tuyau de descente doivent être constitués du même matériau que la couverture.

 

Le toit en acier 

Le toit en acier

Bon marché et très résistant, le toit en acier se compose de différentes plaques assemblées les unes aux autres. En plus d’être incombustible, résistant aux mousses ainsi qu’aux champignons, il est léger et facile d’installation. Il fait preuve d’une grande efficacité en termes d’étanchéité. Les toitures en acier sont par ailleurs très appréciées en montagne car elles ne retiennent pas la neige.

Attention toutefois, ce revêtement doit être traité contre la corrosion et ne dispose que d’une piètre isolation phonique et thermique. Pour l’isolation thermique, le choix de l’isolant ainsi qu’une bonne ventilation de la couverture seront déterminants. On distingue deux typologies de bac acier pour ce type de couverture : le bac acier simple peau et le bac acier double peau. Le premier demeure le plus répandu même si le second permet une meilleure isolation thermique et acoustique et est tout particulièrement adapté aux zones montagneuses. 

Le toit en chaume

Le toit en chaume

Très répandu au XVIIIème siècle, le toit en chaume a peu à peu disparu au profit des matériaux plus modernes que l’on connaît. Néanmoins, il reste présent dans certaines régions et s’illustre par son caractère authentique mais aussi écologique. Constitué de tiges de blé, de seigle, de roseau, de bruyère, de jonc ou encore de genêts, le toit de chaume, en plus d’être particulièrement esthétique, présente également d’excellentes qualités en termes d’isolation thermique et acoustique. 

Toutefois, avant de choisir une chaumière, il faut savoir que cette dernière demande un entretien régulier car des mousses et des champignons peuvent rapidement affecter la toiture particulièrement dans les régions les plus humides. Notez également que la pente de toit doit être d’au minimum 40% afin que l’eau de pluie puisse s’écouler correctement.  

Le toit goudronné 

Le toit goudronné

Le goudron est un matériau destiné à assurer l’étanchéité des toitures plates. On le trouve en effet sous la forme de rouleaux, de bardeaux, de feuilles ou encore de peinture goudronnée. Imperméable à l’eau, il est résistant au feu, et ne nécessite que très peu d’entretien. En revanche, sa durée de vie est assez limitée (entre 15 et 25 ans en moyenne). 

Autre alternative possible, le shingle venu tout droit des États-Unis est constitué d’une feuille de feutre bitumé et renforcé par de la fibre de verre. Imitant l’aspect de l’ardoise, ce matériau facile à poser se décline en de nombreux coloris et s’adapte à toutes les pentes de toit. Économique à l’achat comme à la pose, le shingle ne dispose toutefois d’aucune qualité isolante. 

le toit en fibrociment

Le toit en fibrociment 

Constitué de plaques de fibrociment directement assemblées sur le chantier, ce type de toiture était très répandu sur les anciennes bâtisses. Jadis constitué d’amiante, le fibrociment est aujourd’hui fabriqué grâce à un mélange de cellulose, de sable et de ciment. En dépit de l’absence d’amiante, le fibro garde ses qualités à savoir sa bonne résistance à l’humidité, sa bonne durée de vie ainsi que ses caractéristiques imputrescibles et incombustibles. 

Le toit végétalisé 

Le toit végétalisé 

Particulièrement tendance et écologique, la toiture végétalisée, constituée de différentes plantes, présente de nombreux avantages : réduction du bruit, diminution de la pollution, résistance aux intempéries et bonne résistance thermique.

Nécessitant une mise en œuvre parfaite, un entretien assez régulier et une charpente très résistante, le toit végétalisé ne peut être envisagé pour que pour les toits dont la pente n’excède pas 45 degrés.

La toiture photovoltaïque

La toiture photovoltaïque

Il existe une dernière innovation en matière de couverture, en version économies d’energie : la tuile photovoltaïque. Offrant le même rendement qu’un panneau solaire classique, ce type de revêtement assure l’étanchéité de votre toit tout en convertissant l’énergie solaire en électricité. Résistantes, on estime que leur durée de vie oscille entre 15 et 30 ans. En dépit d’un coût d’installation élevé (comptez entre 900 et 2000 euros du mètre carré), il faut savoir que son rendement est d’environ 100 kWh par an et par mètre carré, si elle est bien orientée et qu’aucun masque solaire ne vient dégrader ses performances.

Quel budget faut-il prévoir ?

Au regard du matériau choisi, de la surface de la couverture, de la difficulté d’intervention ainsi que du montant du devis du couvreur, les prix pour son revêtement de toiture peuvent varier du simple au double. Néanmoins, voici quelques indicatifs de prix qui pourront vous donner un aperçu de l’enveloppe budgétaire à prévoir pour vos travaux. 

Pour une toiture en tuiles.
Pour une toiture traditionnelle constituée de tuiles en terre cuite, comptez environ 130 euros du mètre carré fourni posé.  Si vous choisissez des tuiles en béton, prévoyez un budget de 90 euros du mètre carré fourni posé. 

Pour une toiture en ardoise. 
Prévoyez un prix moyen de 200 euros du mètre carré pour de l'ardoise naturelle ou de 145 euros du mètre carré pour de l'ardoise en fibre ciment (prix fourni posé). 

Pour une toiture en zinc.
Prévoyez une dépense moyenne comprise entre 55 et 70 euros HT du mètre carré. 

Pour une toiture en acier. 
Comptez autour de 35 € euros du mètre carré. 

Pour une toiture goudronnée. 
Le prix pour ce type de revêtement tourne autour de 15 à 20 euros HT du mètre carré. Pour du shingle (ou bardeau bitumé), comptez 55 euros HT du mètre carré.

Pour une toiture végétalisée. 
En fonction des plantes sélectionnées, comptez entre 60 et 120 euros du mètre carré pour une végétalisation semi-intensive et entre 120 et 300 euros du mètre carré pour une végétalisation intensive.  

Pour une toiture en fibrociment. 
Comptez un prix moyen de 30 euros du mètre carré pose et fourniture compris. 

Pour une toiture en tuiles photovoltaïques. 
Comptez entre 900 et 2000 euros de budget au mètre carré.

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